Amère désillusion pour l’équipe de France à 7, qui perd en finale face à l’Irlande (28-19) lors du Tournoi de Monaco. Seules, les filles, vainqueurs de Hong Kong (51-0), iront donc aux JO.
Amère désillusion pour l’équipe de France à 7, qui perd en finale face à l’Irlande (28-19) lors du Tournoi de Monaco. Seules, les filles, vainqueurs de Hong Kong (51-0), iront donc aux JO.
Son statut a cruellement changé. D’acteur, Pierre Gilles Lakafia vient d’enfiler, la mort dans l’âme, le costume de supporter numéro un de l’équipe de France à 7, qui dispute samedi et dimanche le Tournoi de qualification de Monaco. Avec, au bout, un billet pour les J.O de Tokyo en cas de victoire dimanche soir. Explications.
A l’initiative de Jean Jacques Etamé, trois quart aile de l’UST et éducateur spécialisé à l’ITEP (Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique) de Boissimon à Langeais une rencontre de rugby adapté a lieu, vendredi matin à Tonnellé entre 9h 30 et 12h. Suite à l’annulation de la 15eme édition du challenge national Inter Itep, reporté en 2022, un match à 5 sur un quart de terrain se disputera entre l’équipe de l’Institut Médico Educatif (IME) Robert Debré – les Elfes – situé à Luynes et le Pôle ITEP d’Indre et Loire.
Cette manifestation concerne des jeunes présentant des troubles du comportement comme des difficultés à se concentrer ou en proie à des excès de violence. Cette matinée vous démontrera que le rugby sait également être un support pédagogique d’éducation. Le vieil adage « le rugby c’est l’école de la vie » prend toute sa signification.
17 juin 2001 au stade Chanzy d’Angoulême. Ce jour-là, les coéquipiers de Martial Carrière décrochaient le second titre de champion de France de l’US Tours en triomphant d’Albi (18-12). Avec notamment dix huit points de Laurent Lageyre, le buteur de l’époque.
Immense moment de bonheur, jeudi soir, à l’annonce de l’accession de l’UST en Fédérale 2. Président, entraîneurs, joueurs et dirigeants baignaient dans une douce euphorie. Même le ciel tourangeau a tenu à verser des larmes de … joie pour immortaliser l’événement, en déversant une pluie torrentielle sur Tonnellé. Retour en arrière et réactions.
L’équipe de France à 7 a préparé de la meilleure des façons le TQO de Monaco (19 et 20 juin). Réunis à Valladolid, en Espagne, pour un ultime stage de préparation, les coéquipiers de Jean Pascal Barraque ont, en effet, remporté tous leurs matches la semaine dernière. Réalisant un fabuleux six sur six. Quatre victoires face à l’Espagne et deux face à l’Italie. De bon augure avant le rendez-vous en terre monégasque d’ici une quinzaine de jours. La troupe du duo Daret – Le Roux a fait le plein de confiance. Pour eux, l’horizon est désormais bien bleu.
Pierre Gilles Lakafia et ses petits copains peuvent donc rêver plus que jamais d’un billet pour les J.O de Tokyo (26-31 juillet). Pour que le rêve devienne réalité, il faudra toutefois sortir numéro un face aux neuf autres équipes : Chili, Hong Kong, Irlande, Jamaïque, Mexique, Samoa, Tonga, Ouganda et Zimbabwe. Autre bonne nouvelle, les organisateurs ont confirmé que 5.000 supporters pourront suivre ce tournoi de qualification à l’intérieur de l’emblématique stade Louis-II, à condition que la situation actuelle relative au Covid se maintienne…
BERTRAND BOURGEAULT
Les résultats. France – Espagne 29-0, France – Espagne 21-17, France – Espagne 17-14, France – Espagne 19-7, France – Italie 26-0, France – Italie 24-7.
Le compte à rebours pour l’équipe de France à 7 a commencé. Dans moins d’un mois désormais, les Bleus disputeront le tournoi de qualification olympique au stade Louis II à Monaco (19-20 juin). Depuis jeudi dernier, ils sont en stage à Valladolid, en Espagne, pour préparer ce rendez-vous capital.
Du bronze pour les garçons, de l’or pour les filles. C’était la joie à bord de l’avion, qui ramenait, samedi, la délégation française sur Roissy. La quinzaine passée à Dubaï aux Emirats arabes unis est, en effet, porteuse d’espoirs, tant pour les protégés de David Courteix que pour ceux de Jérôme Daret et Nicolas Le Roux.
Si tous, après cette absence devenue inhabituelle en raison de la crise sanitaire, étaient heureux de rejoindre leurs proches, tous n’avaient qu’une hâte, c’est vite de se retrouver pour continuer à bosser et à soigner les automatismes. Car tous, à l’image de Pierre Gilles Lakafia, l’un des cadres de l’équipe de France à 7, ont la tête déjà tournée vers le T.Q.O de Monaco (19 et 20 juin). Ils rêvent, en effet, de Tokyo et d’une médaille aux J.O. Voilà le moteur et la force de ce groupe.
Vingt quatre heures après avoir décroché la troisième place face au Chili (47-0), au terme d’un match à sens unique et très abouti, le Tourangeau, encore auteur de deux essais face à l’Ouganda et au Chili, dressait un bilan positif.
« On peut se montrer satisfait, estime Lakafia. Revenir en compétition après une coupure d’un an n’est évident pour personne. Ces deux rendez vous avaient valeur de tests. C’est encourageant. Deuxièmes, la semaine dernière, puis troisièmes, cela prouve que nous restons dans la course. De plus, nous avons dû incorporer de nouveaux joueurs. Nous sommes conscients qu’il reste des secteurs à travailler. La défaite face au Canada, en demi finale, démontre combien la conquête dans les airs s’avère déterminante. Nous avons été privés de ballon et les rares que nous avons eus, nous n’avons pas su les jouer de manière efficace. A ce niveau, cela ne pardonne pas… »
Les Bleus ont retenu la leçon. La réaction d’orgueil, lors du match pour la médaille de bronze, face au Chili en atteste. Six essais à zéro. Ce festival se passe de commentaires.
« Après cette désillusion, nous avons su redresser la tête, se félicite l’ailier international. Cela nous permet de finir sur une bonne note. Maintenant, nous allons pouvoir nous appuyer sur tout le côté positif et tenter d’améliorer nos secteurs défaillants. »
Visiblement, tous les Bleus piaffent d’impatience de se retrouver. Mais quand ? Bien malin qui peut le dire compte tenu du contexte actuel. « C’est le flou le plus total », déplore Lakafia, ravi de retrouver sa famille et sa Touraine natale.
BERTRAND BOURGEAULT
Quarts de finale. France – Ouganda (33-7), Japon – Canada (12-29), Argentine – Espagne (24-12), Chili – Kenya (14-12). Demi finale : France – Canada (10-29), Argentine – Chili (40-7). Troisième place : France – Chili (47-0). Finale : Canada – Argentine (19-26).
Filles. Finale : France – Canada (17-12).
Bonne reprise pour les Bleus, le week-end dernier lors du tournoi exhibition de Dubaï. Les coéquipiers de Jean Pascal Barraque ont, en effet, pris une superbe deuxième place, n’échouant qu’en finale face aux Argentins (19-7). Avec quatre victoires, un nul contre une seule défaite, leur bilan s’avère satisfaisant.
« Après avoir été un an à l’arrêt, ce n’est pas mal du tout, estime Pierre Gilles Lakafia. Nous partions un peu dans l’inconnu. A l’arrivée, il ne nous manque pas grand chose. Nos ressentis sont bons. En finale, nous avons eu peu de ballons. Les Pumas sont très forts sur les coups d’envoi et nous avons été défaillants dans ce secteur. Nous allons tenter de corriger le tir pour être plus performants lors du second tournoi prévu jeudi et vendredi, toujours à Dubaï. Du coup, nous aurons peu de temps de récupération. »
Seule ombre au tableau, les Tricolores ont perdu leur capitaine Jean Pascal Barraque, qui s’est blessé à la voûte plantaire. Il devait passer des examens en début de semaine pour savoir la durée de son indisponibilité.
BERTRAND BOURGEAULT
Les résultats. En poule : France – Espagne 21-17, France – Kenya 19-19, France – Chili 38-5. Quarts de finale : France – Ouganda 45-7. Demis : France – Kenya 17-5 ; Finale : France – Argentine 7-19. Troisième place : Kenya – Japon 31-14.
Se faire tester, voilà désormais une formule devenue malheureusement à la mode avec la Covid-19. Pour l’équipe de France à 7, l’objectif est tout autre. Ce week-end à Dubaï, les Tricolores entendent s’étalonner à onze semaines du tournoi de Monaco qualificatif pour les J.O de Tokyo (26 au 31 juillet).