Raymond Laval, Kiki Grangeneuve, Bernard Vignau et Bernard Bouygues, un fameux carré d’as, qui fit les beaux jours du Stade Poitevin, dans les années 68-71, avant de venir relancer le rugby en Touraine. Retour sur un passé glorieux de quatre garçons charmants et talentueux à la forte personnalité.
En près de cinquante ans, ils ont été environ une vingtaine à porter les maillots des deux camps. Raymond Laval et Kiki Grangeneuve ont été les premiers à quitter Poitiers pour venir prêter main forte à l’UST. A l’inverse, Claude Billy, le bouillant talonneur, a fait le chemin inverse à l’époque où il était sous les drapeaux avant de regagner la Touraine. Tour d’horizon.
Bertrand Bourgeault
Savoir se régaler, à Tonnellé, d’un rugby en fanfare
Recevoir l’adversaire, certes. Mais savoir le recevoir en fanfare ! Dimanche 3 mars 2019, pour honorer la venue de Poitiers, l’UST a choisi d’inviter la « Bandassoiffée ». L’antre antique de Tonnellé vibrera ainsi une nouvelle fois aux harmoniques des cuivres et des tambours. Une nouvelle fois, tribunes d’honneur et populaire vibreront aux sons contagieux – ceux qui enflamment les gradins, délient les langues, libèrent les hanches, ouvrent les gosiers, aident à pousser en mêlé et, qui sait, à oser la chistera que l’on ne ratera pas.
A l’époque, peu de gens l’ont su. Pas beaucoup de personnes étaient dans le secret. Quarante huit ans plus tard, Jean Claude Morice avoue avoir longuement hésité à quitter l’US Tours, à l’orée de la saison 71-72, pour rejoindre le Stade Poitevin. C’est Raymond Laval, l’instigateur de ce transfert, qui, en fait, n’aboutira pas, qui nous a apporté quelques précisions.
Dimanche à Tonnellé se déroulera le énième derby entre l’US Tours et le Stade Poitevin. Un choc entre deux clubs voisins, distants d’une centaine de kilomètres. Une nouvelle fois, il sera bien évidemment question de suprématie régionale. On s’attend à une explication musclée entre le Stade Poitevin, actuel leader de la poule 7, et l’UST, seulement sixième, mais en net regain de forme depuis début janvier.
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Menés (20-3) après vingt minutes à Vierzon, les Tourangeaux sont parvenus à inverser la vapeur en signant un éloquent 30 à 0 pour s’imposer (33-20). De bon augure avant la venue de Poitiers dans quinze jours. Tentative d’explications.
Absent depuis quelques semaines en raison d’un stage professionnel à Toulouse, Jean Baptiste Lépine effectuait son retour samedi soir en réserve. Il a signé une rentrée remarquée en inscrivant deux essais. Vainqueurs de Vierzon (39-8), les coéquipiers de Ronceret en ont inscrit cinq autres par Pelletier, Barthélémy, un collectif, Caille et Manteau. Guillaume Caille ajoutant deux transformations.
Bien évidemment, les poulains de Mathieu Coulon et Christophe Courtillé restent solidement accrochés à la troisième place derrière Poitiers et Riom.
Bertrand Bourgeault
En déplacement à Vierzon samedi soir, les Tourangeaux sont dans l’obligation de ramener une victoire bonifiée pour coller au peloton de tête.
En lever de rideau, les poulains de Mathieu Coulon et de Christophe Courtillé poursuivent leur impressionnante marche en avant en signant un treizième succès devant Montluçon (36-7). Après avoir mené 19-0 au repos, les coéquipiers de Valentin Attencia empochent leur onzième bonus offensif.
Les Tourangeaux ont inscrit cinq essais par Caillé, Hag, Sheridan (2) et Ronceret, quatre transformations par Donneau (2) et Caillé (2) et une pénalité par Donneau. Ils restent bien évidemment troisièmes derrière Poitiers et Riom, qui signe le carton du jour contre Issoudun (95-0). Encore bravo à eux.
Bertrand Bourgeault
