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Une simple médaille, c’est peu et beaucoup à la fois. Dans la vie d’un simple bénévole, cette gratification peut procurer un immense bonheur. C’est le cas pour Joël Sourdais, fidèle serviteur de l’UST depuis maintenant trente ans. Sur proposition de Bernard Laporte, le président de la FFR, il a été demandé aux clubs de fournir le nom d’une personne à honorer. Et là, celui de Joël a été retenu à l’unanimité. Le jeudi 5 décembre dernier, Hugues Sollin, le secrétaire de l’UST a donc conduit Joël à Olivet, au siège de la Ligue du Centre Val de Loire. Des mains de René Prigent, le président, l’ami Sourdais s’est vu remettre une médaille de la FFR, qui, désormais, est accrochée au mur de sa cuisine, dans son appartement de la Place Sainte Anne à la Riche.

Pour la reprise de l’entraînement fixée au mardi 7 janvier, en vue du déplacement à Fougères, le dimanche 12 janvier, Franck Cohen et Sébastien Velez devraient récupérer la majorité des blessés. Les retours de Charles Taylor, entorse aux cervicales, Martin Raguin, problème de commotion, Gauthier Lacroix, déchirure, Jules Denormandie, doigt de pied cassé, et, enfin, d’Etienne Sebillet, problème d’oreilles internes, sont espérés. Le cas d’Olivier Mouapi (dos) reste plus incertain. En revanche, les deux entraîneurs de l’UST connaîtront quelques soucis au poste de talonneur.

A mi-parcours, l’UST vire à la troisième place de la poule derrière la Baule et le Stade Poitevin. De quoi envisager la suite avec sérénité. Avec seulement trois défaites en déplacement à Saint Nazaire et Poitiers (21-18), puis à la Baule (31-25). Et surtout, quarante deux joueurs utilisés en première. Un record.

Entretien croisé avec Franck Cohen et Sébastien Velez, les deux entraîneurs.

Natif de Tours, Christophe Courtillé, 51 ans, a signé sa première licence à l’UST en 1979. Ce solide talonneur a joué jusqu’en 1996. D’abord éducateur à l’école de rugby en 1983, il sera ensuite entraîneur adjoint de Romain Huet en 2015-2016, alors que l’équipe évoluait en Fédérale 2, avant d’épauler Matthieu Coulon comme responsable de la réserve. Cette saison, ce fidèle serviteur de l’UST a pris les rênes de l’équipe d’excellence B, aidé dans sa tâche par le passionné Théo Bonnefoy, qui, blessé à un genou, a dû mettre de nouveau sa carrière sportive entre parenthèses.

Le Stade Poitevin a profité de la mise à jour du calendrier, dimanche dernier, pour aller triompher du Mans (35-3), avec en prime le bonus offensif. Le stade Auguste-Delaune étant interdit par arrêté municipal, la rencontre s’est déroulée au stade du Pré du Château, à la Ferté Bernard.

En quittant la Baule, les Tourangeaux, défaits (31-25), pouvaient nourrir des regrets. Venus pour triompher Rougebec et les siens ont dû se contenter du bonus défensif arraché dans les arrêts de jeu grâce à un essai de Paul Lebrault.

On ne parlera pas de hold-up mais presque. Si la réserve de l’UST est parvenue à s’imposer dimanche à la Baule (25-16), reconnaissons que ce nouveau succès ne l’a pas été au terme d’une rencontre pleinement aboutie.

A huit jours d’intervalle, Thomas Soulié s’apprête à effectuer le grand écart. L’international militaire, après avoir disputé le Tournoi de Dubaï, le week-end dernier, où il a eu la chance de retrouver son ami Pierre Gilles Lakafia, jouera demain dimanche avec l’UST à la Baule. Récit d’une merveilleuse aventure.